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David METREAU
9 mars 2024
« L’afghan me répond : j’ai lu ça dans l’Évangile »

« L’afghan me répond : j’ai lu ça dans l’Évangile »

Pendant dix ans, Robert s’est rendu dans les campements de migrants de la région de Calais pour apporter de l’aide humanitaire et ouvrir son cœur à cette population en grande précarité.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis Robert Despré, pasteur et président de la Fédération nationale des Assemblées de Dieu de France (FNADF), qui regroupe toutes les œuvres ayant des missions en France et à l’international. Après avoir été très présent sur le terrain auprès des migrants dans la région de Calais pendant 10 ans, je continue de coordonner les actions nationales de mon union d’Églises auprès des migrants. Je suis pasteur à Maubeuge depuis quelques mois.

Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser au sort des migrants ?

C’est tout simplement une prise de conscience. Avant d'être à temps plein dans le ministère pastoral dans une église évangélique, j’exerçais une fonction régionale dédiée au financement de la formation dans le social. J’avais eu l’occasion d’aller à Sangatte quand le centre d'accueil pour des migrants cherchant à passer au Royaume-Uni a fermé. Pour moi, après Sangatte, dans mon esprit il n’y avait plus rien. À cette époque, j’étais à Roubaix, loin de la réalité du littoral. En 2014, alors pasteur à Saint-Omer, dans les terres, à 40 km de Calais et de Grande-Synthe, quelqu’un m’a alerté en me disant : « Êtes-vous au courant de la situation des migrants sur le littoral ? » Je me suis rendu sur place. Ça a été la douche froide. J’ai vu des centaines de migrants vivant dans des conditions terribles. Dans la boue, sous des tentes - quand ils en avaient - sinon sous des bâches. Des familles entières venant de nombreux pays. Je me suis dit : « Ce n’est pas possible, on ne peut pas ne rien faire ! ». Dans un premier temps, je me suis mobilisé avec quelques volontaires de l’Église qui voulaient m’accompagner, puis plus largement l’Église s’est engagée. Sur la base d’une association caritative locale déjà existante, Bethléem, nous avons créé un département humanitaire. C’est ainsi que le travail a commencé.

Concrètement, quelle aide est apportée sur le terrain ?

L’aide apportée est tout d'abord humanitaire, avec la distribution de nourriture, de vêtements, de chaussures et parfois de bois de chauffage. Sur place, nous travaillons dans le cadre d’un collectif d’associations appelé Carrefour des Solidarités, en lien avec une vingtaine d’associations. Ensemble, nous avons un agenda de semaine, et une vingtaine de bénévoles de Bethléem se rendent sur le terrain les mercredis. Les autres jours, d’autres associations prennent le relais. Sans cette aide, malheureusement, il n’y aurait rien. Les rares aides de l’Etat sont minimes et très insuffisantes. Sur Grande-Synthe, la situation reste catastrophique

En tant que chrétien, avez-vous eu l’occasion de partager votre foi auprès des migrants ?

Je ne suis jamais allé sur le terrain pour profiter de la misère et évangéliser. Ce n’est pas comme ça que nous travaillons. En revanche, ma conception du témoignage est la même qu’avec un voisin, par exemple. Il a des besoins matériels, mais aussi spirituels. Et si j’ai l’occasion de lui parler de Jésus, je ne manquerai pas de le faire. Avec les migrants, c’est pareil. Notre approche n’est pas du tout stratégique, mais il s’agit de tenir compte de la personne dans son entièreté. Une personne qui a faim, la priorité c’est de lui donner à manger, une personne qui n’est pas vêtue, la priorité c’est de la vêtir. C’est ce que nous dit Jésus dans Matthieu 25. En même temps, bien évidemment, si on a l’occasion de le faire, je dis bien, si on a l’occasion de le faire, nous pouvons lui annoncer l’Évangile. Nous sommes dans cette approche globale de la personne : corps, âme et esprit. Pas seulement matériel, ni seulement spirituel.

Certains ont-ils pu être touchés par votre démarche et intéressés par l’Évangile ?

Il y a pu avoir des conversions concrètes. Mais c’est très différent d’une approche de ville ou de village où les gens viennent à l'Église et se stabilisent. Ici, on a affaire à des migrants qui voyagent. Certaines personnes se sont converties mais qui ne sont pas forcément restées. Je me souviens notamment d’un Afghan, très touché par l’aide que nous avons pu apporter. Il nous a demandé : « Pourquoi faites-vous ça ? » À partir de là, j’ai pu lui parler de Jésus et je lui ai donné un Évangile dans sa langue. Je le revois quelques temps plus tard et il me dit : « Je ne sais jamais comment je pourrais vous remercier ». Je lui réponds : « Tu sais, quand tu aides quelqu’un, Jésus dit “quand ta main droite donne quelque chose, ta main gauche elle-même ne doit pas le savoir” (Matthieu 6:3). » À ma grande surprise, l’Afghan me répond : « Justement, j’ai lu ça hier dans l’Évangile ». Le Seigneur fait au-delà de ce qu’on peut demander ou même penser ! Il y a beaucoup de témoignages comme ça, si je devais tous les raconter, on en aurait pour un moment !

Parmi les migrants, il ne faut pas oublier non plus qu’on rencontre des chrétiens déjà convertis qui ont fui la persécution. Beaucoup de Kurdes, d’Iraniens, d’Érythréens, de Soudanais. Pour eux, c’est une bouffée d’air de rencontrer des chrétiens qui partagent la même foi. Un jour, nous avons rencontré un groupe d’une trentaine d’Iraniens, plusieurs familles, dans la forêt, très démunis et qui s'apprêtaient à partir en Angleterre. Ils étaient tous chrétiens. Ils avaient appris que je suis pasteur et avaient tenu à me voir. Nous avons prié et partagé ensemble et convenu de nous revoir la semaine d’après. Mais entre-temps, ils étaient tous partis. Ils avaient eu une opportunité de partir en Angleterre. Je pense aussi à ces deux chrétiens kurdes qui ont pu témoigner à l’église. Tous deux avaient fui la persécution au sein de leur propre famille à cause de leur foi en Jésus. L’un d’eux portait sur son corps les stigmates de blessures irréversibles infligées par son propre père.

Comment encourageriez-vous les chrétiens à s’engager auprès des personnes en grande détresse ?

On voit bien dans la Bible, du commencement jusqu’à la fin, que Dieu se préoccupe des pauvres. J’amènerais un texte fort qui est très proche de notre réalité d’aujourd’hui. C’est dans Jacques 2, où l’auteur de l'Épître appelle à ne pas faire de différence dans l'accueil entre le riche et le pauvre. Jésus m’a accueilli tel que je suis, comment ne puis-je pas à mon tour accueillir quelqu’un, quelle que soit son origine sociale ou ethnique ? Dans le Royaume de Dieu, il y aura des hommes et des femmes de tous lieux, de toutes nations, de toutes langues. Ce que Dieu nous demande, c’est de répondre à ce que nous pouvons faire.

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