Ministères : le défi de la proximité et de l'incarnation
Je finis courtement, comme une ouverture ou une application, avec le défi de la proximité et de l’incarnation. Le besoin d’une proximité augmentée à vivre à trois niveaux :
- Au niveau translocal, celui des unions : le besoin, il me semble, que les unions prennent la mesure du fait que les nouvelles générations de ministères demandent expressément à être accompagnées dans la découverte de leur vocation, don, profil, couleur ministérielle propre. C’est en tant que directeur de l’École pastorale, responsable des stages et enseignant en théologie pratique que je le vois, nettement. Le désir de vivre leur ministère en réseau, en équipe. Le désir de s’inscrire dans une réalité plus grande qu’eux-mêmes, et d’être accompagné dans leur vécu et dans l’approfondissement de leur vocation propre. De ce que Dieu leur a donné en propre, et qu’ils sont prêts à partager largement. Sommes-nous prêts, en tant qu’unions, à l’entendre ? Et mettre en place les moyens humains et financiers en termes de mentorat, de coaching, de formation initiale et continue, mais aussi les dynamiques de mutualisation nécessaire pour accompagner ces nouvelles générations en proximité ? La mission de l’Église et sa croissance sera gagnante. Il faut investir.
- Au niveau de l’exercice de nos ministères localement : prendre la mesure du fait que les membres de nos Églises ont soif d’être accompagné en tant que disciple-témoins dans le monde. Ils demandent une pastorale de proximité qui ne pourra pas faire l’économie d’une logique de multiplication des ressources ministérielles pour le faire. Il est plus simple de rester derrière sa chaire. Plus exigeant de s’approcher et d’accompagner chaque croyants dans la découverte de son ministère. De former ainsi et de multiplier. On a là une mutation qu’il nous faut accompagner dans nos modèles de ministère.
- Au niveau enfin des croyants eux-mêmes, dans la dynamique du texte sur l’élan missionnel dans lequel nous nous sommes engagés, dynamique de proximité et d’incarnation : travailler à promouvoir une culture d’Église dans laquelle chaque chrétien, en Église dispersée, entre dans son rôle de témoin de l’Évangile, en parole et en actes, dans toutes les sphères de vie ou il est placé. Comment impacte-t-il notre enseignement et notre vécu en Église rassemblée ?
Trois dimensions à développer, elles nous coûteront. Cinq défis à relever. Nous voulons entrer dedans, ensemble, dans le cadre de cette CAM.
Notre temps est écoulé, mais nous souhaitions avant de rencontrer les différents pôles par des interviews qu’on va conduire avec Nathan, nous donner 10mn d’interaction par rapport à ce que nous venons de partager.
Erwan CLOAREC, président du CNEF
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