“En prison, elle a vraiment vécu un truc avec Dieu.”
En marge de son activité d’infirmière, Isabelle est bénévole dans une association qui accompagne des détenus. L’occasion pour elle d’annoncer l’Évangile.
QUI ES-TU ?
- Je m’appelle Isa, j’ai 24 ans, je viens du sud de la France. Ça fait maintenant cinq ans que je suis en région parisienne ou je travaille en tant qu’infirmière. Je suis également bénévole dans plusieurs associations, dont une qui s’appelle la CEDEF (Commission d'Entraide auprès des Détenus Et de leurs Familles). C’est une association qui permet de créer du lien, mais aussi de parler de Jésus aux personnes détenues.
POURQUOI UN TEL ENGAGEMENT ?
- Ce que je cherche avant tout, et ce qui me plaît vraiment, c’est d’être au contact de l’autre, de propager l’amour de Jésus, et surtout de parler de lui, de sa Bonne Nouvelle. Dans mon travail, je n’ai pas le droit de parler de ma foi avec les patients par exemple. Ce serait du prosélytisme. Alors même si j’ai souvent l’occasion d’en parler avec mes collègues, ça reste un peu frustrant. Et cet engagement associatif auprès des détenus me permet d’être plus libre, et ça me fait du bien.
C’EST UN PUBLIC QUI T’INTERPELLE ?
- Oui. À vrai dire, je suis à l’aise avec les publics qui subissent l’exclusion en général. C’est pour ça aussi que je suis bénévole dans une autre association qui fait des maraudes. Les personnes exclues, qui sont peu fournies en matériel, sont souvent très ouvertes aux discussions autour de la spiritualité. C’est en tout cas ce que je remarque.
UNE ANECDOTE À NOUS RACONTER ?
- Oui, je pense directement à une fille de mon âge avec qui je corresponds depuis plusieurs années. Elle est Nigériane, et elle est arrivée en France après un périple terrible. Malheureusement, pour survivre, elle a vendu de la drogue et s’est retrouvée incarcérée à Fleury-Mérogis. Alors on s’est envoyé des lettres pendant deux ans, et de fil en aiguille, on a créé du lien.
TU LUI AS PARLÉ DE DIEU ?
- Bien sûr. En fait, à la fin de chaque lettre, je lui glissais toujours un verset pour l’encourager. Et au bout de deux ans, on s’est rencontré au parloir de sa prison. Et on parlait du fait qu’elle avait énormément changé. Elle était devenue bien plus apaisée. Alors elle m’a expliqué que toutes nos discussions avaient contribué à lui ouvrir les yeux, à ne pas regretter ces années en prison, et d’y trouver l’espoir. Elle a vraiment vécu quelque chose avec Dieu. Aujourd’hui, ça fait trois semaines qu’elle est sortie de prison, alors on se parle souvent par message !
UN MOT POUR FINIR ?
- Je crois qu’il est très important de s’ouvrir aux autres, et à tous les autres. J’entends souvent des chrétiens qui craignent de se mélanger aux autres, de peur d’être mal influencés. Moi je crois qu’on peut inverser ça. On a une Bonne Nouvelle à annoncer, c’est à nous de bien influencer tout le monde !
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