“Que chacun ait une Église à proximité”

Encouragés et soutenus par leurs pasteurs, Étienne et son épouse Sandra ont quitté Osny pour Achères en 2007, dans le but d’y implanter une Église.

QUI ÊTES-VOUS ?

- Je m’appelle Étienne Blasiak, j’aurai 50 ans cette année, je suis marié et j’ai trois enfants. Je travaille dans l’industrie, je suis également responsable d’un centre de formation, et surtout, je suis pasteur d’une Église à Achères (78) créée en 2007. C’est l’Église fille de l’Église Maranatha à Osny (95).

UNE ÉGLISE FILLE ?

- Oui ! En fait, avec mon épouse Sandra nous étions membres de cette Église à Osny. Et à cette époque, il y avait plusieurs familles qui venaient d’Achères, à 30 minutes de route de là. Alors on s’est renseigné, et effectivement, il n’y avait aucune présence évangélique dans ce coin-là. Il y avait bien eu des tentatives d’implantation d’Église par le passé, mais elles avaient échoué. Alors le pasteur m’a confié la mission d’y implanter une Église.

QU’EST-CE QUI VOUS A MOTIVÉ ?

- Nous croyons que c’est important que tout le monde ait une Église à proximité. Car faire partie d’une Église, ce n’est pas seulement aller au culte du dimanche, mais c’est aussi pouvoir s’investir.

COMMENT ÇA S’EST PASSÉ ?

- Déjà, nous avons déménagé d’Osny pour s’installer à Achères, car il était hors de question d’implanter une Église dans une ville où nous n’étions pas intégrés. Et Dieu a vraiment guidé toutes choses, mon épouse a eu sa mutation, tout concordait… On a été soutenu financièrement, mais aussi humainement par notre Église mère, donc on a commencé à être présents sur la commune, à rencontrer les gens, et à faire des cultes dans un hôtel, et puis chez nous.

ET AUJOURD’HUI ?

- Aujourd’hui on a grandi ! Nous avons eu des conversions, des baptêmes. Nous sommes une quarantaine le dimanche au culte. Aussi, l’Association Familiale Protestante (AFP) que nous avons rapidement créé, et qui nous a permis d’être reconnus dans la ville continue de rayonner à travers nos diverses activités : des braderies de vêtements, ventes de jouets sur le marché de Noël… Grâce à nos associations cultuelles et culturelles, nous continuons à annoncer l’Évangile à Achères. Et ça avance !

UN MOMENT FORT ?

- Je pense à la première conversion à laquelle nous avons assisté à Achères. Une femme, atteinte d’un cancer sur son lit d’hôpital, peu de temps avant son décès. On l'a accompagné. Et lors de la cérémonie de mise en bière, sa belle-sœur nous a transmis un message de sa part, disant qu’elle s’était réconciliée avec Dieu. Un moment marquant, qui encourage et donne du sens à ce que nous faisons.

UN MOT POUR FINIR ?

- Nous sommes reconnaissants, car Dieu a été fidèle depuis le début. Ça n’a pas toujours été simple. Implanter une Église ça peut secouer parfois. Mais on est extrêmement reconnaissants. Et notre prière, c’est que l’on puisse continuer de voir des disciples se former à Achères.